Pokhara - Lalitpur

7 jours à Pokhara

Il y a des endroits où l’on se sent rapidement comme chez soi, serein, les doigts de pieds en éventail, un bouquin dans la main, un verre de vin, euh on s’égare là…Pokhara c’est presque ça.

Mais pour atteindre ce petit coin de paradis situé à 200km à l’ouest de Kathmandou il faut s’accrocher…au siège du bus ou à votre voisin car ça secoue pendant 8 heures, on oublie les mots croisés et la lecture. Il y a un léger problème d’infrastructures routières dans le pays. Peut être que les cocos au pouvoir vont prendre ce sujet à bras le corps 😉

La deuxième ville du pays a de sérieux atouts dignes des plus belles cartes postales. Les sommets du Machhapuchhre et de l’Annapurna dominent le lac Phewa, des petites barques de bois voguent au grès des courants et les parapentes survolent Sangarkot, le spot idéal pour profiter du panorama. Il y a une certaine ressemblance avec Annecy.

Niveau hébergement, c’est simple, tout le monde avec un peu de moyen transforme sa maison en guest house, il y a plus d’hôtels que d’habitants.

Hébergement Pokhara

Notre choix s’est arrêté sur l’Hôtel Pokhara International, 11€ la nuit, une chambre clean, vue sommets et enfin la première vraie salle de bain depuis un mois de voyage, quel luxe bordel, surtout quand tu sais qu’elle sera ta meilleure alliée dans les 5 prochains jours…Les bactéries nous ont cloué au lit, nous ont mené la vie dure mais le traitement de cheval du docteur Gupta a fait effet et nous voilà de nouveau sur pieds. La chambre 3002 c’est aussi son vieux tube cathodique qui diffuse des vieilles séries, du bouquinage, une choré maison sur fond de musique népalaise et beaucoup de chill 😉

Reprise en douceur par un tour de barque relaxant qui se transforme en lutte à grand coup de pagaye contre le courant pour rendre notre embarcation à temps 😉

Niveau nourriture madame est servie, une très bonne pizzeria (café concerto) et des pâtes à la hauteur des exigences de Linda 😉 et pour le bon français, les Bakery ne manquent pas, de quoi s’envoyer quelques cinemon roll, tartes truffe chocolat et autres pâtisseries. A défaut de pouvoir s’enquiller les bières locales, nous nous vengerons sur les noix de coco fraîches. Et les vendeurs de fruits à vélo ne manquent pas, parfait pour faire un triathlon 😉

Pokhara vendeur fruits vélo

On en a aussi profité pour faire un tour chez le coiffeur (résultat plutôt satisfaisant) et enfin, nous avons fait nos permis pour le trek du camp de base de l’Annapurna (5000 roupies chacun). Les jambes commençaient à frétiller et nos gros sacs à dos aussi…Nous quittons le confort de la ville pour les sentiers de l’Himalaya. On a hâte !

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