Ta Keo - Phnom penh

Siam Reap – la merveille des temples

Passons la frontière Thaïlande-Cambodge. Linda m’avait bien briefé, il est possible qu’on te demande un peu plus que le tarif officiel…

Le bus nous débarque, à gauche de la route se trouve un petit couloir qui amène au check-post thaïlandais. J’ai bien conservé le petit papier que l’officier m’a remis lors de l’entrée en Thaïlande. Une formalité pour obtenir le tampon de sortie. Ensuite, il faut traverser la route et marcher 50m pour faire le visa d’entrée au Cambodge. Je remplis les papiers,  les donne à un officier qui me demande 30$ et 100 baht alors que c’est officiellement 30$. Je refuse poliment de payer les 100 baht, il prend mon passeport et me met sur le côté avec une autre française à qui l’on demande si elle a pris des photos de la frontière…Pour ne pas avoir d´ennui, je supprime celles qu’en jnai prises 😉 On attend 5 mn et nous obtenons les visas pour 30 jours. Dernière étape, prise des empruntes digitales, check du visa et c’est tout bon, welcome Cambodia ! Dans le bus je rencontre Brian, un jeune allemand  vit en Thaïlande depuis 4 mois. À nos côtés un russe ivre avec sa bouteille de whisky essaie de faire la conversation mais les vapeurs d’alcool rendent son anglais totalement incompréhensible, on rigole bien 😉

Quiconque vient à Siam Reap part à la découverte de ses temples du 12ème au 14ème siècle et je ne fais pas exception. 62$ le pass 3 jours, c’est l’inflation. 2ans plus tôt c’etait 40$…Plusieurs itinéraires possibles, pour ma part ce sera à bicyclette avec un première journée consacrée à Bantei Kdei, Ta Prohm (le fameux temple où ont été tournées des scènes de Tomb Raider) avec sa végétation incroyable qui enlasse les pierres, Ta Keo, le magnifique Bayon et ses 54 faces qui vous dévisagent, Angkor Thom, la terasse des éléphants, le Baphuon, Wat Preah, Preah Kahn, Neak Pean, Ta Som, East Mebon, Pre Rup et son coucher de soleil…une journée dense mais quel bonheur de se balader ici.

Siam Reap temple

Dès l’entrée dans le premier temple, on est tout de suite conquis par le spectacle qui se présente à nos yeux. Le génie humain s’exprime dans toute sa grandeur. L’empire Khmer qui a régné du 9ème au 14ème siècle a laissé une trace mémorable à l’humanité.

Siam reap le bayon

Le 2ème jour avait lieu le 23ème semi marathon d’Angkor Wat et surprise, je n’ai pu résister à l’envie de chopper un dossard et fouler le bitume dans ces lieux. Une partie des bénéfices est reversée à une association qui soutient les victimes des mines antipersonnel, sombre héritage de la guerre civile. Il en reste encore plusieurs millions sur le territoire…Alors courir pour la bonne cause, c’est pas mal non plus.

Réveil à 4h45 pour un départ nocturne à 5h en compagnie de nombreux occidentaux venus en découdre. Discours officiels et pan c’est partie ! Après 2 mois sans courir, sans les bonnes chaussures et sous 30 degrés autant dire que j’ai perfé comme une limace mais j’ai adoré ce parcours regardant les temples au soleil levant. Résultat anecdotique de 1h36, 54ème/1797.

Le midi je suis de retour à Angkor Wat, que dire…le mieux conservé, symétrique, ses bas reliefs et apsaras, l’apothéose de l´art, même si au final ce n’est pas lui qui m’a procuré le plus d’émotions, ça n’en reste pas moins un chef d’œuvre.

Siam Reap Angkor Wat

Le reste de la journée sera consacré à la découverte de la ville, son vieux marché plein de senteurs et de couleurs, à la dégustation de la bière locale (Angkor draft) et du loc lak, bœuf avec œuf au plat, accompagné de riz dans une sauce sucrée salée, un délice.

Pour mon dernier jour ici, j’enfourche mon bolide en direction du lac de Tonlé Sap à 13km au sud de la ville. Le plus grand lac d´eau douce d’Asie du Sud est capital pour la population locale qui vit de pêche. Peu de touristes ici et les enfants me lancent des Hello en rigolant, un beau moment. Les petites embarcations y fourmillent entre les maisons sur pilotis. Je découvre pour la première fois des champs de lotus et les villages environnants où des petits écoliers en uniformes côtoient les pêcheurs qui débarquent la cargaison du jour. Ça sent bon l’air marin et le poisson 😉

Siam Reap champ de lotus

Sur le retour je m’incruste dans un resto sur pilotis où il n’y a que des locaux affalés dans les hamacs qui séparent les tables basses. Une pause de sérénité vue sur la campagne avant de voguer vers de nouveaux horizons…

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